Les CLDH sont placés au niveau des circonscriptions administratives suivantes :
- Milieu Rural : Cercle.
- Milieu Urbain :
- Villes soumises au régime d’arrondissement : District chef-lieu d’arrondissement.
- Autres Villes : Pachalik.
Ils constituent les instances locales d’identification et de formulation des besoins à travers l’adhésion de toutes les communes et les acteurs concernés relevant de ces circonscriptions.
Missions :
- Élaboration et actualisation du diagnostic participatif, en tenant compte des documents de planification existants ;
- Suivi des projets retenus et leur concrétisation sur le terrain ;
- Pérennisation des projets existants ;
- Suivi des indicateurs en relation avec le développement humain au niveau de la circonscription.
- Echange d’expériences et des bonnes pratiques.
- Sensibilisation et diffusion des valeurs de l’INDH ;
- Communication autour des critères de sélection des projets, des fonds mobilisés et des partenariats mis en place…
Organisation :
Le CLDH est créé par un arrêté gubernatorial. Sa présidence est assurée par :
- Milieu Rural : le chef de cercle.
- Milieu Urbain :
- Villes soumises au régime d’arrondissement : le chef District chef-lieu d’arrondissement.
- Autres Villes : le Pacha.
Par ailleurs, pour assurer plus de proximité et d’efficacité en matière d’identification des besoins au niveau local, un sous-comité de développement humain sera mis en place au niveau de chaque commune rurale, présidé par le président de la commune et regroupant l’autorité locale, le tissu associatif local, les chefs des groupes politiques formant le conseil et les services déconcentrés.
Le CLDH est composé de 25 membres au maximum, dont au moins 20% des femmes et 15% des jeunes. Sa composition peut être revue à la hausse pour tenir compte des spécificités territoriales de certaines provinces et préfectures. Le CLDH se réparti comme suit :
– Elus :
- Milieu rural : les présidents de l’ensemble des communes de la circonscription concernée ;
- Milieu urbain : les représentants des différents groupes politiques formant le conseil et le président de la commission de développement humain ;
– Représentants des services de l’Etat : la santé, l’éducation, l’équipement, l’agriculture, la jeunesse et sports, l’eau et l’électricité, directeurs des services des collectivités territoriales, etc. Ils doivent être désignés nominativement avec leurs suppléants par leur hiérarchie (point focal) ;
– Représentants de la société civile : associations œuvrant dans les communes concernées, particulièrement les associations de femmes et de jeunes et les représentants des collectivités ethniques (Naïb) le cas échéant.
– Personnes ressources (Mécènes, Bienfaiteurs, Experts…), opérateurs privés et économiques au niveau local.
Fonctionnement du CLDH :
Le CLDH doit être doté d’un règlement intérieur qui précisera les modalités de son fonctionnement et de prise de décision, le processus de provocation des réunions et le quorum.
Élaboration du diagnostic participatif :
L’approche participative est le socle principal qui jalonne la réalisation des diagnostics territoriaux afférents aux différentes problématiques de développement humain, notamment celles liées à l’éducation, la santé et l’inclusion économique.
A cet effet, le CLDH peut recourir à toutes ressources pour l’assister à l’élaboration des diagnostics participatifs.